BĂ©nabar: "C'est la premiĂšre fois que je fais un album de chanteur". Ă©couter (5min) Le monde d'Élodie Elodie Suigo Du lundi au vendredi Ă  05h56, 10h23, 14h53, 16h53 et 23h51. s'abonner. Tous Quelleest la 1ere chose que tu fais en te levant le matin ? 2. Quelle est la derniĂšre chose que tu fais avant d'aller te coucher le soir ? 3. Quel est ton moment prĂ©fĂ©rĂ© dans la journĂ©e ? 4. Est-ce que tu roules tes chaussettes, ou tu les montes, ou ? 5. Quelles sont les meilleures vacances que tu aies passĂ© ? 6. Connais-tu le 2e nom de Donald Duck ? 7. Pourquoi remplis tu Chronique#106 : Ces petites choses que je ne fais qu'en vacances. 40 30. ParenthĂšse au sein d'une vie urbaine Ă  l'Ă©tranger, les derniĂšres semaines passĂ©es au coeur de ma rĂ©gion natale dans la douceur de la maison parentale m'ont permis de changer de rythme et de savourer une multitude de petites choses qui ne m'arrivent que dans ce Jete souhaite une bonne nuit avec un sommeil serrĂ©. ♄ Mes rĂȘves sont si pleins de toi. Je souhaite que tes rĂȘves ce soir soient si pleins de moi. J'ai hĂąte de te rencontrer et de t'embrasser. Bonne nuit! ♄ Un million d'Ă©toiles ont illuminĂ© le ciel nocturne tout Bonjoura tous petite question PremiĂšre chose que je fais le matin, ça vous fait penser Ă  quoi ? sachant que j'ai dĂ©jĂ  trouver : s'Ă©tirer, manger le petit dĂ©jeuner, se laver, se brosser les dents et s'habiller) aider moi merci beaucoup Total de rĂ©ponses: 1 Montrez les rĂ©ponses. Une autre question sur Informatique. Informatique, 24.10.2019 13:50 MatinPremiĂšre: Ghislenghien, qu'en pensent les pompiers ? 23 fĂ©vr. 2010 Ă  08:16 ‱ 10 min. Par RTBF. xXP9CX. Elles sont nombreuses, pendant la saison sĂšche, Ă  quitter leurs villages respectifs pour venir Ă  Bamako, Ă  la recherche de quoi subvenir Ă  leurs besoins et Ă  ceux de leurs familles. Elles sont ĂągĂ©es de 11 Ă  18 ans ou plus. Certaines aides mĂ©nagĂšres travaillent dans des conditions difficiles et pour des salaires insignifiants. La plupart d’entre elles sont victimes de violences physique, verbale et sexuelle de la part de leurs employeurs. Cependant, d’autres sont dans de bonnes conditions et sont bien traitĂ©es par leurs patronnes. Les larmes aux yeux, Mariam, ĂągĂ©e de 16 ans, dit avoir Ă©tĂ© victime de maltraitance de la part de sa patronne. Ma patronne me fait subir toute sorte de violence physique que j’endurais pour un salaire dĂ©risoire. Mais j’ai rĂ©ussi Ă  m’enfuir en abandonnant mon salaire chez la dame», dit-elle. C’est aussi le cas de Awa Coulibaly, qui se lĂšve tous les jours Ă  6 heures du matin et se couche vers 23heures. Quand je me lĂšve le matin, la premiĂšre des choses que je fais, c’est allumer le feu pour prĂ©parer le petit dĂ©jeuner. Ensuite, je balaie la cour, fais la vaisselle. Je dois aussi laver la voiture du patron avant qu’il ne parte au travail. Puis, je nettoie le salon et l’arrange. Tout cela doit se faire avant 9 heures, car c’est Ă  cette heure-lĂ  que la patronne va au travail. A la descente, je dois partir chercher les enfants Ă  l’école, et bien avant ça, je dois tout faire pour finir de prĂ©parer. Et gare Ă  moi si la patronne vient trouver que je n’ai pas fini une seule de mes tĂąches. Elle me couvre de toutes sortes d’injures. Franchement, je n’en peux plus », a-t-elle martelĂ©. Wassa, dans la quinzaine d’ñge, a Ă©tĂ© victime de violence physique. Je travaillais dans une famille aisĂ©e Ă  SĂ©bĂ©nikoro. Au dĂ©but, tout allait bien avec ma patronne. Plus le temps passait, plus son comportement envers moi changeait, jusqu’au jour oĂč elle m’a battue Ă  sang, car j’ai fait tomber un verre sans faire exprĂšs et elle l’a coupĂ© de mon salaire», dit-elle. Une jeune femme sous anonymat nous confie qu’à l’ñge de 14 ans, elle subissait des agressions sexuelles de la part du mari de sa patronne quand celle-ci s’absentait. Il m’a fait croire que si je ne me laissais pas faire, il va me renvoyer et dire Ă  sa femme que je suis une voleuse. Prise de peur, je me suis laissĂ© faire jusqu’à ce que je quitte leur maison», dĂ©plore-t-elle. Ma patronne s’est enfuie avec mon salaire. J’ai dĂ» appeler ma mĂšre au village qui m’a envoyĂ© un peu d’argent. Dieu voit tout », dĂ©clare Aminata qui vit chez sa sƓur en ce moment. Sous anonymat, une fille bobo », qui a Ă©chappĂ© Ă  une tentative de viol de la part de l’époux de sa patronne depuis 2018, dit s’ĂȘtre souvenu de l’incident comme si c’était hier. Mon violeur a d’abord attendu que son Ă©pouse se rende au travail, avant de me sauter dessus. Il m’a embrassĂ©e dans le cou et a commencĂ© Ă  me toucher le corps. Je l’ai repoussĂ© et je me suis Ă©chappĂ©e », indique-t-elle. Kany, aide-mĂ©nagĂšre, dit qu’elle n’a pas toujours eu son salaire pour rentrer au village pour les travaux champĂȘtres. Les travaux champĂȘtres ont dĂ©jĂ  commencĂ© au village. Toutes mes sƓurs sont rentĂ©es. Mais, moi, je ne peux pas, car je n’ai pas encore mon argent. Partir faire ces travaux est une tradition chez nous. Ma patronne me dit d’attendre octobre pour me payer », dit-elle en larme, la tĂȘte baissĂ©e devant un tas d’assiettes. Rokia, aide mĂ©nagĂšre dans le quartier Mamaribougou, tĂ©moigne qu’elle ne mange pas Ă  sa faim, pis, elle n’est pas payĂ©e rĂ©guliĂšrement par sa patronne. Je fais des travaux mĂ©nagers qui sont au dessus de mes capacitĂ©s physiques. Je me lĂšve tĂŽt et me couche aprĂšs tout le monde», dĂ©clare-t-elle. Cependant, toutes les aides mĂ©nagĂšres ne sont pas confrontĂ©es Ă  des situations difficiles. Certaines travaillent dans de bonnes conditions. C’est le cas de Oumou, aide mĂ©nagĂšre depuis 6 ans. Elle affirme que celle qui l’emploie est une dame trĂšs gentille et rĂ©guliĂšre dans les paiements mensuels. Depuis mon arrivĂ©e dans la famille, je me sens comme chez moi, je suis trĂšs Ă  l’aise. On se comprend trĂšs bien», a-t-elle dit. D’autres viennent en ville pour apprendre des choses avec leurs employeurs, comme c’est le cas d’Adja qui affirme avoir tout appris avec sa patronne qui Ă©tait trĂšs gentille. J’exprime toute ma gratitude Ă  ma patronne, c’est elle qui m’a tout appris. Cette profession m’a permise d’apprendre des choses que j’ignorais au village», conclut-elle. MARIE DembĂ©lĂ©, stagiaire Commentaires via Facebook Cette fois, Marie-JosĂ©e Normand avait fait le trek jusqu’au camp de base. Quand il avait fait partie de la premiĂšre expĂ©dition quĂ©bĂ©coise Ă  gravir l’Everest par sa face nord, 10 ans plus tĂŽt, elle Ă©tait restĂ©e avec ses filles, FrĂ©dĂ©rique et Catherine, qui allaient alors Ă  l’école primaire. Quand il a tentĂ© une premiĂšre fois d’atteindre le deuxiĂšme sommet du globe, en 2016, avant qu’une avalanche dĂ©vaste le camp 3 oĂč il aurait pu passer la nuit, elle Ă©tait aussi restĂ©e Ă  Saint-Bruno-de-Montarville avec leurs filles, qui basculaient alors vers l’ñge adulte. Cette fois, elle avait traversĂ© avec lui le massif du Karakoram et ses quatre 8000 mĂštres, avec le plus haut, le K2, et son profil vertigineux culminant Ă  8611 mĂštres, en point de mire. J'avais le goĂ»t d'ĂȘtre avec lui, j'avais le goĂ»t de le vivre ça aussi. Mais c'Ă©tait beaucoup d'ĂȘtre avec lui. C'Ă©tait vraiment spĂ©cial. Dans la vie de tous les jours, ça roule, surtout les filles, avec le sport, ma job et tout le reste. C'est un tourbillon. J'avais le goĂ»t de m'arrĂȘter et d'avoir un moment, Ă  juste marcher, et d’ĂȘtre dans une tente collĂ©e sur mon chum. Quand la haute montagne s’était immiscĂ©e dans les rĂȘves, endormis comme Ă©veillĂ©s, du pĂšre de ses enfants, elle l’avait accompagnĂ© jusqu’au sommet du mont Blanc, alors qu’il apprenait mĂ©thodiquement les rudiments de l’alpinisme avant de s’attaquer au toit du monde. C’est qu’elle avait l’habitude de le suivre dans les dĂ©fis sans cesse renouvelĂ©s qu’il se fixait, des marathons aux ultramarathons ou encore Ă  Fort Boyard, 20 ans plus tĂŽt. L’Everest? Elle serait allĂ©e, assure-t-elle. Mais plus Ă  ce moment. La limite Ă©tait claire pour moi. DĂšs qu’il y avait un danger, je n’y allais plus. J’avais des enfants. Si je n'avais pas eu d'enfants, je serais allĂ©e avec lui, c'est sĂ»r. Je serais allĂ© Ă  l'Everest. Je suis certaine. Je ne pouvais juste pas prendre le risque qu'il arrive quelque chose et que je laisse mes enfants sans moi. À un peu plus de 5000 mĂštres d’altitude, perchĂ© sur le glacier Godwin-Austen, le camp de base du K2 offre une vue imprenable sur le sommet himalayen, une montagne maudite qui a pris une vie pour chaque quatre ascensions rĂ©ussies contre 1 pour 25 pour l’Everest. La montagne sauvage » est plus au nord que l’Everest, soumise Ă  des conditions mĂ©tĂ©orologiques plus violentes et difficiles, et plus technique dans sa montĂ©e comme dans sa descente. LĂ  oĂč l’Everest fait rĂȘver, le K2 fait frissonner, mĂȘme les alpinistes les plus accomplis. En tout, ils sont 93 Ă  y avoir perdu la vie; trois Canadiens, dont un QuĂ©bĂ©cois. Marie-JosĂ©e Normand n’est pas restĂ©e au camp de base pendant qu’il commençait les boucles d’acclimatation jusqu'aux camps avancĂ©s, chaque fois en redescendant aprĂšs avoir laissĂ© son corps s’habituer Ă  l’altitude, jusqu’au moment choisi pour tenter d’atteindre le sommet. AprĂšs trois jours sur place, alors que la montagne montrait dĂ©jĂ  les signes de son impĂ©tuositĂ©, elle est retournĂ©e par le mĂȘme chemin d’une centaine de kilomĂštres Ă  travers le massif pakistanais avant de rentrer chez elle, Ă  Saint-Bruno, en banlieue de MontrĂ©al. Ça n'a pas Ă©tĂ© facile, quand je suis partie du camp de base. C'est comme si tu te coupes un peu de tout ça. Tu ne peux pas te mettre Ă  penser Ă  tout ça. Tu pleures et tu t'en retournes. Tu marches et tu marches et tu marches. Ça fait du bien marcher. Ce n'est pas de gaietĂ© de coeur que je partais. Surtout que tu vois c'est quoi cette affaire-lĂ  le K2. Et on a eu de la mauvaise tempĂ©rature. Ce n'Ă©tait pas agrĂ©able, vraiment pas. Je ne comprenais pas pourquoi ils se mettaient dans des positions comme ça. C'est moche, ta petite tente, il neige, il fait froid. Tu n’es jamais confortable, tu manges tout le temps la mĂȘme affaire. C'est majestueux, mais quand tu vois la montagne... c'est quelque chose. Moins d’un mois plus tard, le 7 juillet 2018, alors qu’il redescendait en solitaire du camp 2 situĂ© Ă  6700 mĂštres, l’homme de sa vie, qu’elle avait rencontrĂ© trois dĂ©cennies plus tĂŽt Ă  l’universitĂ©, a fait une chute accidentelle. L’hypothĂšse la plus vraisemblable est qu’un des cĂąbles installĂ©s en permanence sur les voies empruntĂ©es annĂ©e aprĂšs annĂ©e par les alpinistes a cĂ©dĂ©, le prĂ©cipitant plus de 1000 mĂštres plus bas, sans que quelqu'un puisse rattraper celui qui dĂ©valait la pente presque verticale. Serge Dessureault voulait ĂȘtre le premier QuĂ©bĂ©cois Ă  se tenir sur le deuxiĂšme sommet de la planĂšte. Il est devenu le 87e alpiniste Ă  y perdre la vie. Il avait 53 ans. Capitaine de la caserne 19, situĂ©e Ă  l'intersection de l'avenue de Lorimier et de la rue Ontario, Ă  MontrĂ©al, Serge Dessureault avait Ă©tĂ© l’une des figures principales de la sĂ©rie documentaire Alerte 5, qui avait suivi pendant une saison les pompiers d’une des casernes les plus actives de la mĂ©tropole. Personnage charismatique, engagĂ© dans diverses causes et surtout trĂšs actif dans le milieu des courses d’aventure, il Ă©tait probablement le pompier le plus connu du QuĂ©bec. J’étais vraiment contente de pouvoir dire que mon pĂšre Ă©tait pompier, assure FrĂ©dĂ©rique. Je pense que tous les jeunes se disent que c’est quelque chose de gros et de fun. Ce que je trouvais le plus cool de son mĂ©tier, renchĂ©rit Catherine, c’était la caserne, l’ambiance. Il Ă©tait avec les gars. C’était une famille. Il aimait vraiment ça et les gens avec qui il travaillait. Je trouvais ça plus cool que le mĂ©tier en tant que tel. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe travail de pompier est un mĂ©tier Ă  haut risque, et dans Alerte 5 comme dans la vie, Serge Dessureault prĂŽnait d’abord et avant tout la prudence. Il disait toujours que c’était sa famille en premier. Prudence, rĂ©pĂšte Marie-JosĂ©e. Je n’avais pas peur qu’il prenne des risques inutiles, sauf qu’on ne contrĂŽle pas tout. Dans ma tĂȘte, il ne pouvait rien arriver, relĂšve Catherine. Ces trucs-lĂ , ça arrive juste aux autres. Pour tout, pas juste pour son travail de pompier. Dans ma tĂȘte, c'est sĂ»r que s'il arrivait quelque chose, ce ne serait pas Ă  lui. Je n'avais pas d'inquiĂ©tude. Son but, Ă  la base, ce n'Ă©tait pas de nous inquiĂ©ter non plus, ajoute FrĂ©dĂ©rique. Je ne pense pas que tu fais exprĂšs de dire Ă  tes enfants "OK bye, ça se peut que je ne revienne pas." Il nous racontait des histoires de plus en plus. Plus on vieillissait, plus il nous en racontait. Il disait toujours "J'ai la plus belle job au monde, mais je ne la souhaite Ă  personne." » Serge Dessureault avait appliquĂ© les mĂȘmes prĂ©ceptes qui ordonnaient son quotidien de pompier Ă  la haute montagne. Il n’était pas l’une de ces tĂȘtes brĂ»lĂ©es qui se lancent inconsciemment Ă  l’assaut d’un des sommets du monde sans grande prĂ©caution. Il Ă©tait un homme posĂ©, rĂ©flĂ©chi, qui justement pensait qu’il pouvait, grĂące Ă  une intense prĂ©paration, physique comme mentale, contrĂŽler l’incontrĂŽlable. Une forme de syndrome de Superman, selon Marie-JosĂ©e. Sans se croire invincible ou immortel, au contraire. Son rapport Ă  la mort Ă©tait diffĂ©rent. Pour lui, il allait mourir Ă  un moment donnĂ©. Il a perdu son pĂšre trĂšs jeune. Il n'a pas eu une enfance facile. La mort a toujours Ă©tĂ© prĂ©sente dans sa vie. Plus il avançait dans la vie, plus il en avait vu avec son mĂ©tier, les gens proches. C'est drĂŽle parce qu'il n'a jamais pensĂ© qu'il vivrait vieux. On en parlait souvent les deux. Moi, j'ai toujours dit que je vivrais vieille. J'ai l'impression qu'il avait un rapport Ă  la mort qui faisait qu'il avait moins peur du risque. C'est un peu comme ça que je me l'explique. Quand tu fais de la gymnastique, il y a beaucoup de choses qui te font peur dans les mouvements que tu fais, dit Catherine. Et un jour, j'ai essayĂ© de lui expliquer qu’il y avait un mouvement que je n'Ă©tais pas capable de faire, j'avais trop peur. Et il ne comprenait pas "À un moment donnĂ©, tu le fais, au pire, tu vas te casser la jambe, tu vas avoir un plĂątre et ça va ĂȘtre rĂ©glĂ©! C'est pas grave." J'essayais de lui expliquer que j'avais peur, que c'Ă©tait un blocage, mais il ne comprenait pas ça. Il disait "J'ai vraiment peur de rien." L’Everest est arrivĂ© comme une progression naturelle dans une quĂȘte incessante de nouveaux dĂ©fis athlĂ©tiques. Avant de s’attaquer Ă  la cime du monde, l’ancien membre de l'Ă©quipe nationale junior de lutte olympique s’était bĂąti une solide rĂ©putation de coureur d’aventure d’élite. De son premier marathon Ă  13 ans Ă  son plus rapide Ă  30 ans 2 h 38 min, il Ă©tait passĂ© aux courses Ă  Ă©tapes et en autonomie un peu partout autour du globe, comme l’Éco-Challenge en Patagonie ou le brutal Marathon des sables, qui requiert 240 kilomĂštres d’effort dans le dĂ©sert marocain. À un moment donnĂ©, il s’est dit "Qu’est-ce qui est le plus extrĂȘme que je peux faire?" C’est lĂ  qu’il s’est dit "Je vais faire l’Everest." Et moi, quand il m’a dit ça, je me suis dit "Euh, non, mais quoi", se rappelle trĂšs bien celle qui l’a rencontrĂ© en 1985, alors qu’ils Ă©tudiaient au baccalaurĂ©at en Ă©ducation physique. Ni l’un ni l’autre ne deviendra enseignant, mais le sport rythmera leur quotidien toute leur vie, une passion qui s’est transmise Ă  leurs deux filles. Pour moi, il pouvait courir. C’était un athlĂšte. Il n’y avait pas de problĂšme. D’emblĂ©e, je savais qu’il pouvait rĂ©ussir. Mais lĂ , il s’en allait dans complĂštement autre chose. Tout ce qu’il faisait, c’était pour le challenge. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandGrĂące Ă  son expĂ©rience avec les pompiers-araignĂ©es comme dans la demi-douzaine de Jeux mondiaux des pompiers et policiers auxquels il avait participĂ©, Serge Dessureault Ă©tait dĂ©jĂ  rompu Ă  certaines techniques d’escalade. Puis, il avait convaincu son grand ami Maurice BeausĂ©jour de l’accompagner dans cette nouvelle aventure, comme il le faisait dĂ©jĂ  depuis des annĂ©es dans les prĂ©cĂ©dentes, comme il le convaincrait plus tard de venir avec lui, Ă  nouveau, sur le K2. Il est allĂ© chercher de l’aide. Il a rencontrĂ© les gens qui ont dĂ©jĂ  fait l’Everest. Il s'est fait conseiller, et c'est de lĂ  qu'il a dĂ©cidĂ© de faire quatre montagnes avant de se rendre Ă  l'Everest, ajoute Marie-JosĂ©e. Au mont Blanc, on avait une Ă©quipe de guides pendant une semaine qui nous ont tout montrĂ©, les techniques, le rappel, ce Ă  quoi tu dois faire attention. À l'Aconcagua, il Ă©tait encore lĂ  avec un guide de montagne qui avait dĂ©jĂ  essayĂ© le K2, il y a hyper longtemps, et qui est devenu un trĂšs grand ami de Serge. Il Ă©tait toujours avec des gens qui avaient beaucoup d'expĂ©rience pour faire les expĂ©ditions prĂ©paratoires qu'il a faites Ă  l'Everest. Il s'est entourĂ© de gens qui ont Ă©tĂ© en mesure de lui montrer. Mais tu as le "thĂ©orique" et tu as le "pratique". Toute la thĂ©orie, il l'avait trĂšs bien, mais il y a quand mĂȘme une diffĂ©rence entre un 6000 m et un 8000 m. Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandEt Serge Dessureault ne s’attaquait pas seulement Ă  l’Everest, mais Ă  l’Everest par sa face nord, moins frĂ©quentĂ©e, jamais conquise par un QuĂ©bĂ©cois. Et voilĂ , il fallait qu’il soit le premier QuĂ©bĂ©cois Ă  avoir fait l’Everest par la face nord. Il y a deux choses lĂ -dedans c’était moins dispendieux de ce cĂŽtĂ©, mais c’était aussi la fiertĂ© d’ĂȘtre le premier Ă  le faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Il cherchait quelque chose. Il cherchait quelque chose, rĂ©pĂšte Marie-JosĂ©e. Une fois qu’il Ă©tait parti pour le Tibet, le quotidien avait repris son cours. Les filles Ă©taient jeunes et ne saisissaient pas l’ampleur du dĂ©fi qui Ă©tait devant lui. Et avec ses autres expĂ©ditions et les semaines oĂč il ne rentrait pas de la caserne, elles Ă©taient habituĂ©es de ne pas revoir leur pĂšre chaque soir Ă  la maison. Il me l’a souvent dit "Si tu n’étais pas lĂ  comme mon pilier, je ne pourrais pas faire tout ce que je fais." Il le savait, lui. Il partait, tout marchait, la maison, les filles. C’est sĂ»r que je me suis un peu oubliĂ©e lĂ -dedans. Puis est venue la poussĂ©e finale vers le toit du monde. Un vingt-quatre heures d’attente pour savoir s’il est redescendu sain et sauf, insoutenable. Il avait un tĂ©lĂ©phone satellite lĂ -bas. Et quand il m'a appelĂ© pour me dire "OK, je monte" et qu’il s'en allait pour le sommet, j'Ă©tais Ă  ramasser Ă  la cuillĂšre. Cette journĂ©e-lĂ , une chance que j'avais une amie avec moi, je n'avais plus de contrĂŽle. J'Ă©tais hors de moi, jusqu'Ă  ce qu'il revienne. MĂȘme que je me suis dit "Plus jamais je ne vais revivre ça." Et quand il est reparti aprĂšs, j'ai complĂštement bloquĂ© tout ça. Ce sont des moments angoissants. Tu as tes deux jeunes qui sont lĂ . Tu te rends compte que ça fait deux mois qu'il est parti, c'est long. Tu es toute seule avec tes jeunes enfants. Tu t'ennuies, mais en mĂȘme temps, tu rĂ©alises c'est quoi quand il n'est pas lĂ  aussi. Alors tu veux qu'il revienne. Tu veux vraiment qu'il revienne. L'Everest, ç'a Ă©tĂ© trĂšs difficile pour moi. Et je me suis jurĂ© que je ne revivrais jamais ça. Le 15 mai 2007, Serge Dessureault est devenu le premier QuĂ©bĂ©cois Ă  atteindre le sommet de l’Everest par la face nord. Trente minutes plus tard, Maurice BeausĂ©jour atteignait aussi l’altitude mythique de 8848 mĂštres. Pendant cette journĂ©e ensoleillĂ©e, une soixantaine de grimpeurs tentaient la mĂȘme poussĂ©e par la face nord, dont le Japonais Yoshitomi Okura, qui s’est effondrĂ© quelques pas aprĂšs avoir entamĂ© la descente. Le surlendemain, l’Everest a pris cinq vies de plus. Serge Dessureault, au sommet de l'Everest, montre fiĂšrement les Ă©cussons du Service des incendies de la Ville de MontrĂ©al et de sa fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe retour Ă  la maison a Ă©tĂ© difficile pour le couple, se rappelle Marie-JosĂ©e. Serge Ă©tait restĂ© dans les nuages tibĂ©tains, dans l'euphorie constante d'avoir atteint le toit du monde. Mais les derniers mois avaient Ă©tĂ© taxant pour elle, seule Ă  s'occuper des enfants, mais surtout, seule Ă  supporter le stress constant de sa prĂ©sence sur les pentes d'une montagne qui peut Ă  tout moment vous arracher Ă  la vie. J’étais fatiguĂ©e, tannĂ©e, contente qu'il revienne. Mais en mĂȘme temps, il raconte les choses qui se passent lĂ -bas. Il y avait un Japonais dans une tente Ă  cĂŽtĂ© d'eux et, Ă  un moment donnĂ©, quand il redescendait, ils l'ont recroisĂ© et il Ă©tait en train de mourir, et il n'y avait rien Ă  faire. Encore aujourd'hui, elle se pose la mĂȘme question qu'elle lui posait alors. "Pourquoi tu vas te mettre dans une telle position..." Ça n'a pas de sens quand on pense Ă  ça. Les gens vont atteindre un sommet, mais les gens meurent et tu ne peux mĂȘme pas les aider? Pourquoi tu vas faire des choses comme ça? Lui n'avait d'yeux que pour l'exploit qu'il venait d'accomplir. Il avait vaincu l'Everest. Des mois d'effort pour se tenir quelques minutes au sommet de la Terre, et de redescendre par la vallĂ©e arc-en-ciel, oĂč reposent Ă  jamais les corps gelĂ©s des alpinistes morts dans leur propre tentative, les couleurs criardes de leurs manteaux se dĂ©tachant vivement du gris et du blanc de la crĂȘte nord de la montagne sacrĂ©e. Et moi, j'avais dit "Je ne veux plus revivre ça", poursuit-elle du mĂȘme souffle. Puis, la façon de ne plus revivre ça, c'est d'accepter qu'il meure Ă  un moment donnĂ© dans les choses qu'il fait. Et t'acceptes le fait qu'il le fait parce que ç'a toujours Ă©tĂ© correct. Il n’y 'a jamais eu de "je ne veux pas que tu le fasses" ou de "je t'empĂȘche de". Ça n'existait pas entre nous deux. Mais le fait de dire "J'accepte le fait que ça se peut qu'il meure en faisant ça..." Et ça, c'est un cheminement, ça n'arrive pas du jour au lendemain. Mais un jour, c'est venu et c'Ă©tait clair pour moi. Ce qui fait quand il est parti pour le K2, j'Ă©tais hors de moi, entre guillemets, parce que je me disais, celle-lĂ , elle est bien pire que l'Everest. Et en mĂȘme temps, j'Ă©tais en paix par rapport Ă  ça parce que je me disais, ça se peut... ça se peut. J'accepte le fait que ça se peut qu'il ne revienne pas. SpĂ©cial hein? La famille Normand-Dessureault lors d'une sortie Ă  vĂ©loPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandNeuf ans aprĂšs avoir conquis l’Everest, Serge Dessureault a montĂ© une premiĂšre expĂ©dition pour tenter de vaincre la montagne sauvage. Neuf ans pendant lesquelles il s’était remis aux courses d’aventure et de longue haleine. Les filles vieillissaient, la retraite approchait. Je pensais qu'il l'avait fait. "OK, j'ai fait l'Everest." Il n'en reparlait pas tant. Il avait trouvĂ© ça difficile quand mĂȘme. Être loin aussi longtemps. La tente, l'inconfort. Ce n'est pas facile. Il s'Ă©tait beaucoup ennuyĂ©. Je ne pensais pas qu'il allait repartir pour une expĂ©dition comme ça, assure Marie-JosĂ©e. Mais il y avait quelque chose qui lui manquait. Le projet d'affronter le K2 Ă©tait dĂ©jĂ  bien mĂ»r quand il l’a prĂ©sentĂ© Ă  sa famille. La journĂ©e qu'il m'a annoncĂ© qu'il allait sur le K2, dit Marie-JosĂ©e, c'Ă©tait clair que je ne pouvais rien faire. Il Ă©tait dĂ©jĂ  rendu lĂ . On Ă©tait rendus Ă  planifier notre autre vie. C'est sĂ»r qu'on en a parlĂ©, poursuit-elle. "Regarde ce qu'on a. Veux-tu vraiment prendre le risque de perdre tout ça?" Mais dans sa tĂȘte, ce n'Ă©tait pas un risque plus Ă©levĂ© que de rester Ă  la maison, aller travailler, traverser la rue. Les avalanches sont frĂ©quentes sur le K2. Quand il y retournerait une seconde fois, Serge Dessureault pourrait les compter par moment comme l’on dĂ©nombre les coups de tonnerre pendant un orage. Une trentaine en quelques heures. C’est la montagne qui s’anime, se secoue l’échine et s’assure que personne ne vienne la dĂ©ranger pendant quelques jours encore, avant qu’elle se calme enfin et donne une de ses rares occasions vers le sommet, toujours bien plus courtes que celles de l’Everest. L’avalanche du 23 juillet 2016 Ă©tait d’une autre puissance. DĂ©valant la montagne depuis le sommet, elle allait emporter le camp 4 puis le camp 3 et tout ce qui s’y trouvait. Les tentes comme l’équipement amenĂ©s juste en dessous de la ligne des 8000 mĂštres par les sherpas ont Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©s en quelques secondes alors que depuis les camps en contrebas, l’on entendait les bouteilles d’oxygĂšne exploser et se joindre au tumulte provoquĂ© par le torrent de neige et de glace. Cette journĂ©e-lĂ , par une chance presque inouĂŻe, personne ne se trouvait Ă  l’un de ces camps avancĂ©s. Serge Dessureault et BenoĂźt Lamoureux, qui l’accompagnait dans cette premiĂšre tentative, se trouvaient au camp 1, 2000 mĂštres plus bas, protĂ©gĂ©s par des rochers comme une soixantaine d’autres alpinistes. Les camps supĂ©rieurs Ă©taient vides, mĂȘme si la veille, une douzaine de sherpas Ă©taient montĂ©s au camp 3 y dĂ©poser de l’équipement avant de redescendre pour parler de leurs stratĂ©gies d’ascensions. Un nouveau dĂ©sastre humain sur le K2 avait Ă©tĂ© Ă©vitĂ© de peu, de quelques heures. L’expĂ©dition Ă©tait toutefois terminĂ©e, la route du sommet Ă©tant rendue impraticable pour la saison. Pour une deuxiĂšme annĂ©e de suite, le K2 se refusait Ă  toute nouvelle conquĂȘte. Entrevue de Serge Dessureault et BenoĂźt Lamoureux, de retour du K2, rĂ©alisĂ©e le 6 aoĂ»t 2016 Ă  RDI Matin. De retour du K2 aprĂšs une ascension non rĂ©ussie, les deux alpinistes discutent avec SĂ©bastien St-François de leur expĂ©dition. Entrevue rĂ©alisĂ©e le 6 aoĂ»t 2016 Ă  RDI l’euphorie de l’exploit d’avoir vaincu l’Everest s’est succĂ©dĂ© une dĂ©prime dont la famille de Serge Dessureault n’avait jamais Ă©tĂ© tĂ©moin auparavant. C'est sĂ»r qu'un an avant le K2, il s'entraĂźnait, s'entraĂźnait. Tu as ton but, tout ça. Il est passĂ© de s'entraĂźner full, Ă  ne pas ĂȘtre lĂ , Ă  revenir, Ă  ĂȘtre assis dĂšs le matin, au mĂȘme endroit. Et il restait lĂ  pendant des heures, dĂ©crit FrĂ©dĂ©rique. C'Ă©tait intense Ă  voir. Surtout que c'Ă©tait un modĂšle pour se dĂ©passer et pour se pousser. Et tu le vois autant dĂ©pressif. Je ne sais pas si tu peux appeler ça une dĂ©pression et je ne veux pas mettre une Ă©tiquette sur ce que c'Ă©tait. Mais c'Ă©tait intense Ă  voir, et pas l'fun Ă  voir non plus. Je crois que c'Ă©tait une grosse dĂ©ception, ajoute Catherine. Si j'essaie de me mettre Ă  sa place, je suis sĂ»re que moi aussi, j'aurais eu un gros down. Ce n'est pas quelqu’un qui n'a pas rĂ©ussi grand-chose dans les objectifs que lui-mĂȘme s'Ă©tait donnĂ©s. Je ne pense pas que c'Ă©tait quelqu’un qui Ă©tait habituĂ© tant que ça Ă  ne pas rĂ©ussir. Il ne se poussait pas Ă  l’extrĂȘme. Il en a fait plusieurs qu’il n’a pas rĂ©ussis et c’était toujours correct, prĂ©cise Marie-JosĂ©e. LĂ , mon corps ne veut plus. Il n’y a rien faire. Je ne vais pas me tuer Ă  continuer Ă  courir. Il respectait ça. Quand il revenait, il disait "Lui, je ne l’ai pas rĂ©ussi." Mais ce n’était pas un Ă©chec pour lui de ne pas s’ĂȘtre rendu Ă  l’objectif qu’il s’était fixĂ©. Il Ă©tait toujours clair lĂ -dessus "Je ne prendrai jamais le risque de ne pas revenir Ă  la maison." C’était toujours ça, son motto. Peut-ĂȘtre parce qu’elles projetaient leurs propres craintes face Ă  une nouvelle tentative, ni FrĂ©dĂ©rique ni Marie-JosĂ©e ne pensait qu’il retournerait sur les pentes du K2. Et au dĂ©but, lui aussi semblait plutĂŽt pencher pour laisser filer ce rĂȘve aprĂšs avoir constatĂ© d’aussi prĂšs l’imprĂ©visibilitĂ© de cette montagne, qu’aucun principe de prĂ©caution ne peut entiĂšrement amadouer. Au contraire, je n’étais pas Ă©tonnĂ© qu’il y retourne si ça l’a mis tant down de ne pas rĂ©ussir et que ce n’était pas parce qu’il n’était pas capable, parce qu’il n’était pas assez prĂ©parĂ© physiquement, affirme pour sa part Catherine. C’est quelque chose hors de son contrĂŽle qui a fait qu’il n’a pas rĂ©ussi. Surtout qu’il n’avait pas peur. Je comprends qu’il soit retournĂ©. Il aurait eu de la misĂšre Ă  passer au travers sans ce petit badge "J'ai rĂ©ussi Ă  faire ça." Probablement qu'il n'y serait pas allĂ© si je l'avais obligĂ© Ă  ne pas y aller, dit Marie-JosĂ©e. Il ne serait peut-ĂȘtre pas allĂ©. Mais tu ne peux pas faire ça. Si tu aimes une personne, tu ne vas pas l'encabaner. Tu ne vas pas l'empĂȘcher d'aller au bout de ses rĂȘves parce que c'est un peu Ă©goĂŻste de faire ça. Je l'aurais empĂȘchĂ© pour moi, pour les filles un peu. Mais en mĂȘme temps, c'est le genre de gars qui n'aurait pas Ă©tĂ© heureux. On se le dit souvent. Peut-ĂȘtre que lĂ , si c'Ă©tait Ă  refaire, je l'attacherais. Mais en mĂȘme temps, quand tu vis avec quelqu'un comme ça, c'est quelqu'un d'intense, il vit Ă  plein tout le temps. Pour les gens qui vivent avec lui, c'est magnifique. C'est merveilleux. On a eu une super belle vie avec lui. On se le dit souvent. Si on l'avait encabanĂ©, il n'aurait pas Ă©tĂ© le mĂȘme. Serge Dessureault et ses deux fillesPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandLe matin du 7 juillet 2018, tout le monde dort Ă  poings fermĂ©s quand le frĂšre de Marie-JosĂ©e Normand, qui habite non loin de lĂ , entre dans la maison de Saint-Bruno, puis dans la chambre de sa soeur, encore endormie. Depuis le Pakistan, on avait tentĂ© de la joindre, mais elle ne gardait jamais son cellulaire avec elle. Et puis, Serge Ă©tait encore loin du sommet et de la poussĂ©e finale au-delĂ  des 8000 mĂštres, qui l’avait rendue hors d’elle 10 ans plus tĂŽt. J’étais sĂ»re que c’était mon pĂšre qui venait de mourir, confie Marie-JosĂ©e. Je lui dis "C’est papa
" C'est comme ça qu'on l'a appris. On dormait, je n'Ă©tais mĂȘme pas supposĂ©e dormir Ă  la maison, mais une chance parce que j'avais oubliĂ© mon maillot de bain pour aller Ă  la plage, donc j'Ă©tais retournĂ©e dormir chez moi, raconte Catherine. Sinon, c'est sĂ»r je l'aurais appris par Facebook. Je me suis rĂ©veillĂ©e parce que j'entendais, je ne savais pas que ma mĂšre pleurait encore, mais je l'entendais presque crier. Je suis allĂ©e voir. J’étais fĂąchĂ©e. J’étais triste, mais j’étais fĂąchĂ©e. » Il y avait le frĂšre Ă  ma mĂšre Ă  cĂŽtĂ© de ma mĂšre, poursuit Catherine. On dirait que quand je suis rentrĂ©e dans sa chambre, mon premier feeling, c'Ă©tait ça. En mĂȘme temps, ça ne se peut pas. Je pensais que mon grand-pĂšre Ă©tait mort. Ma mĂšre ne voulait pas me dire ce qu'il se passait. Finalement, c'est mon oncle qu'il me l'a dit. Je suis sortie de la chambre. DĂ©dĂ© s'est levĂ©e, elle m'a demandĂ© ce qu'il se passait. Je lui ai dit "Va voir maman." La premiĂšre chose que FrĂ©dĂ©rique s'est dite, c'est qu'il Ă©tait arrivĂ© quelque chose Ă  sa mĂšre, qui dormait quelques minutes plus tĂŽt dans sa chambre, plutĂŽt qu'Ă  son pĂšre, qui Ă©tait retournĂ© faire face Ă  l'une des montagnes les plus pĂ©rilleuses du globe. On ne pensait tellement pas que ça allait arriver..., continue FrĂ©dĂ©rique. J'ai essayĂ© de rentrer dans la chambre de ma sƓur, elle a fermĂ© la porte. Tu le sens dans une voix, quand quelqu'un ne se sent pas bien. C'est sĂ»r qu'au dĂ©but, j'entendais crier. Et je ne comprenais pas. Je suis retournĂ©e me coucher, j'Ă©tais comme fĂąchĂ©e de me faire rĂ©veiller. Et ça n’arrĂȘtait pas, ça n’arrĂȘtait pas. C'est la derniĂšre chose Ă  laquelle j'ai pensĂ©. C'est vraiment quand je suis rentrĂ©e dans la chambre, j'ai vu ma mĂšre en crise, mon oncle qui pleurait Ă  cĂŽtĂ©. LĂ , j'ai tout de suite compris. C'est ça qui se passe lĂ . Quand Catherine est ressortie de sa chambre, la maison s'Ă©tait dĂ©jĂ  remplie, en quelques minutes. Il Ă©tait encore tĂŽt. J'ai regardĂ© mon tĂ©lĂ©phone et j'avais dĂ©jĂ  des messages, poursuit-elle. C'est con, mais j'ai quasiment Ă©tĂ© contente que ça ait Ă©tĂ© comme ça que je l'apprenne. Pas que je l'apprenne parce que je regarde mon tĂ©lĂ©phone. J'avais des messages de condolĂ©ances. Je prĂ©fĂšre l'avoir appris comme ça que par mon tĂ©lĂ©phone toute seule dans mon lit. Je n'ai mĂȘme pas le temps de descendre les marches et le frĂšre de Serge, Jean-Pierre Danvoy, qui est ami avec les gens lĂ -bas, est lĂ , Benoit Lamoureux qui Ă©tait allĂ© au K2 deux ans plus tĂŽt aussi, est lĂ , et tout le monde... tout le monde. C'est fou. Serge avait tellement de monde autour de lui. Tout le monde... C'est sorti dans les journaux... Ils voulaient que je le sache avant que ça sorte dans les mĂ©dias, que je ne l'apprenne pas comme ça, conclut Marie-JosĂ©e. Marie-JosĂ©e Normand assure que si sa rĂ©action initiale a Ă©tĂ© d’ĂȘtre fĂąchĂ©e de perdre de la sorte l’homme de sa vie, de voir leurs projets communs, leur avenir s’effondrer parce qu’il avait pris le risque, malgrĂ© tout ce qu’il prĂŽnait, de ne pas revenir Ă  la maison, elle ne l’est pas restĂ©e longtemps. C’est une chose qu’on se dit souvent les filles et moi. Êtes-vous fĂąchĂ©es? Non. Au dĂ©but, c’est sĂ»r que tu te dis "Pourquoi tu es allĂ© faire ça, voyons donc", relate-t-elle. Mais quand il Ă©tait Ă  la maison, il Ă©tait tout lĂ . C’était vraiment quelque chose vivre avec lui. C’était vraiment l’fun. On ne peut pas ĂȘtre fĂąchĂ©es non plus. Il nous a fait vivre tellement de belles choses. Donc, ça n’a pas durĂ© longtemps. Mon pĂšre, je l’aime pour ce qu’il Ă©tait. Et ça, c’est une Ă©norme partie de ce qu’il Ă©tait, dit Catherine. Si on le lui enlĂšve, je ne sais pas vraiment c’est qui. Je ne serai jamais fĂąchĂ©e. Je l’adorais comme il Ă©tait. Je pense que c’est mieux pour lui qu’il vive sa vie en prenant les risques, mais au final, en n’ayant pas de regrets quand il est plus vieux. C’est comme ça que je veux mener ma vie. C’est sĂ»r que tu peux avoir un regard frustrĂ© en te disant "La montagne vs la famille." Mais en mĂȘme temps, je trouve tellement que ça le passionnait, puis je trouvais ça beau et ça faisait de lui qui il Ă©tait, ajoute FrĂ©dĂ©rique. Je n’ai pas Ă©tĂ© fĂąchĂ©e. C’est triste, c’est plate. C’est sĂ»r que j’aimerais ça, pouvoir changer les choses, mais je ne peux pas. Le corps de Serge Dessureault a Ă©tĂ© rapatriĂ© du Pakistan deux jours plus tard, veillĂ© par son grand copain Maurice qui avait assistĂ©, impuissant, Ă  la chute de son compagnon de 1000 aventures. Avec ses filles, Marie-JosĂ©e Normand a adoptĂ© cette devise full ahead. Plein gaz, droit devant. On ne regarde pas en arriĂšre, il ne reviendra pas. En apprĂ©ciant tous les moments qu'on a eus avec lui. Je ne pense plus Ă  plus tard. Parce que ça m'angoisse. L'homme de ma vie, avec qui j'allais passer ma retraite, n'est plus lĂ . Il ne faut plus que je continue Ă  vivre ma vie pour lui. Il faut que je m’assure de vivre ma vie pour moi. Parce que j’ai l’opportunitĂ© de le faire et que lui l’a toujours vĂ©cu pour lui. Ce n’est pas ĂȘtre contre lui. Il a vĂ©cu Ă  plein ce qu’il voulait. LĂ , c’est Ă  moi de le faire, sans l’enlever de ma vie. C’est vraiment important de penser Ă  moi. J’ai le goĂ»t de vivre. » Je disais Ă  la cĂ©rĂ©monie lĂ , c'est moi qui l'ai, la montagne. Je l'avais dans la face. Et je ne savais pas comment je saurais la monter. C'est tellement pareil. Un pas Ă  la fois. Et tu montes, tu veux aller voir de l'autre bord. Tu veux savoir ça va ĂȘtre quoi. Qu'est-ce qui m'attend aprĂšs? Tu vas trop vite, tu es obligĂ©e de revenir. Il faut que tu t'habitues. Puis lĂ , tu penses que tu es rendue en haut
 mais pas encore. Mais quand tu te revires, la vue est belle, pareil. Tu n’es peut-ĂȘtre pas rendue de l'autre bord, mais la vue est super belle. Assieds-toi, et profite. Marie-JosĂ©e Normand et Serge DessureaultPhoto fournie par Marie-JosĂ©e NormandPhoto d'entĂȘte fournie par Marie-JosĂ©e NormandCorrection une version prĂ©cĂ©dente de ce texte laissait entendre que quatre Canadiens avaient perdu la vie sur le K2. Ils sont plutĂŽt trois, dont un QuĂ©bĂ©cois. DĂ©tailsGrand carrĂ© de 140 x 140 cm 55".L'Ɠuvre est visible intĂ©gralement sur le devant et le lĂ©gĂšrement transparent en microfibre de Ă  la main seulement. Ne pas utiliser le nettoyage Ă  sec ni le sĂšche PREMIÈRE CHOSE QUE JE FAIS LE MATIN EST DE RETOURNER AU SOMMEIL chat dĂ©motivateur avec signe meme en blanc LA PREMIÈRE CHOSE QUE JE FAIS LE MATIN EST DE ME RENDRE DORMIR
 Citations hautement dĂ©motivantes pour des humains pas si sĂ©rieux. FabriquĂ© par vos chats locaux. Achetez nos produits afin que nous puissions acheter le meilleur thon disponible et la meille24,84 $US21,11 $US dĂšs 2 achetĂ©esLivraisonExpress 28 aoĂ»tStandard 28 aoĂ»tLes retours sont faciles et gratuitsL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusƒuvres similairesDĂ©couvrez des Ɠuvres similaires, créées par plus de 750 000 artistes pour tous les produitsTraduit par ImprimĂ© rien que pour vousVotre commande est imprimĂ©e Ă  la demande, puis livrĂ©e chez vous, oĂč que vous savoir plusPaiement sĂ©curisĂ©Carte bancaire, PayPal, Sofort vous choisissez votre mode de savoir plusRetour gratuitL'Ă©change ou le remboursement est garanti sur toutes vos savoir plusService dĂ©diĂ©Une question ? Contactez-nous ! 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Que les rĂȘves les plus agrĂ©ables te saluent, mon cƓur. Dormir sans toi est difficile, mais savoir que tu es trop fatiguĂ© pour faire face Ă  demain serait encore plus difficile. Que le sommeil te trouve rapidement pour que tu puisses avoir l’énergie nĂ©cessaire pour vivre une autre journĂ©e d’aventures amusantes avec moi J'aimerais ĂȘtre lĂ  pour te regarder t'endormir paisiblement, tes cils noirs flottant doucement contre ta peau bronzĂ©e. Je vais devoir me contenter de la meilleure chose Ă  faire vous souhaiter bonne nuit et de beaux rĂȘves! Tu me manques beaucoup, mon amour. Puisque je ne peux pas t'embrasser bonne nuit en personne, il me tarde de te voler de doux baisers dans mes rĂȘves. Bien que le soleil se soit couchĂ© ce jour-lĂ , il ne se posera jamais sur notre amour. Il brĂ»lera Ă  jamais de mille feux, Ă©clairant chaque aspect de notre vie. Nous reparlerons quand le soleil se lĂšvera. Je t'aime pour toujours et Ă  jamais. Il me tarde de sentir tes bras autour de moi et de goĂ»ter Ă  tes doux baisers. Être Ă  l'Ă©cart de toi est une angoisse, alors laisse-toi dormir paisiblement jusqu'Ă  ce que la premiĂšre lumiĂšre matinale apparaisse Ă  travers la fenĂȘtre. Bonne nuit chĂ©rie! MĂȘme dans mes rĂȘves, je sais que tu vas me protĂ©ger. Bonne nuit, mon chevalier en armure brillante. Je t'aime Ă  la folie. Quand je dis mes bonnes priĂšres, tu es la premiĂšre chose pour laquelle je remercie Dieu. Je lui demande de t'envoyer un amour supplĂ©mentaire ce soir car je ne peux pas ĂȘtre Ă  tes cĂŽtĂ©s. Fais de beaux rĂȘves ChĂ©rie. La seule chose plus douce que de t'avoir comme homme pendant la journĂ©e, c'est de t'avoir dans mes rĂȘves la nuit. Bonne nuit BĂ©bĂ©. Je suis rĂ©confortĂ© de savoir que nous regardons tous les deux la mĂȘme lune. Cela me fait me sentir proche de toi, mĂȘme si nous sommes Ă  des kilomĂštres de distance. Jusqu'au lever du soleil, mon amour. Puisse ce texte de bonne nuit t'envelopper dans un cĂąlin si serrĂ© que tu te sentiras pris dans mon amour jusqu'au matin. Fait De beaux rĂȘves, bĂ©bĂ©. À quel point suis-je chanceux de penser que tu es la derniĂšre chose Ă  laquelle je pense avant de m'endormir et la premiĂšre chose Ă  laquelle je pense quand je me lĂšve le matin? Puisses-tu trouver des rĂȘves aussi merveilleux que l’amour que tu as apportĂ© dans ma vie. De toutes les choses pour lesquelles je suis reconnaissant dans cette vie, tu es le numĂ©ro un. Bonne nuit Ă  l'amour de ma bonne nuitBonne nuit mon amour Le jour est fini, il est temps de rĂȘver. Puisses-tu dormir paisiblement en sachant que nous sommes une Ă©quipe. Bonne nuit chĂ©rie je t'aime. N’est-ce pas rĂ©confortant de savoir que nous sommes unis, Ă  travers les bons et les mauvais moments, jour aprĂšs jour. À l’approche de cette journĂ©e, que ce rĂ©confort t'apporte une nuit de sommeil calme et reposant, ma chĂ©rie. Il n’y a jamais eu d’amour si grand qu’il puisse dĂ©passer les rĂȘves les plus fous. RĂȘve grand ce soir. Nous conquĂ©rirons le monde demain. Tu apportes des papillons Ă  mon estomac pendant la journĂ©e et une tranquillitĂ© Ă  mon cƓur la nuit. Je suis tellement chanceux de t'avoir comme petit ami. Fais de beaux rĂȘves bĂ©bĂ©. Que tes plus beaux rĂȘves ce soir deviennent une rĂ©alitĂ© demain. Je suis impatient d’entendre parler d’eux le lendemain matin. Bonne nuit chĂ©rie je t'aime. Alors que je m'endors au son des grillons qui pĂ©pient Ă  l'extĂ©rieur de ma fenĂȘtre, l'excitation monte en moi d'entendre les oiseaux chanter le matin. C’est alors que je saurai que nous ne sommes plus que quelques instants Ă  ĂȘtre de nouveau ensemble. Fais de beaux rĂȘves. Parfois, mon amour pour toi est si fort qu'il me rĂ©veille d'un sommeil rĂ©parateur. Tu es comme un aimant, me tirant vers toi mĂȘme la nuit la plus sombre. Je t'aime Ă©ternellement Bonne nuit. Comment ai-je eu autant de chance? Avoir un homme qui rend ma rĂ©alitĂ© encore plus incroyable que mes rĂȘves. Tu es un sur un million, bĂ©bĂ©. Passe une nuit paisible. Les Ă©toiles de ce soir brillent si fort qu'elles rivalisent presque avec notre amour. Presque. Rien ne peut vraiment rivaliser avec la luminositĂ© de la flamme qui brĂ»le entre nous. Fais de beaux rĂȘves; Je vous aime toujours et pour toujours. La meilleure chose Ă  faire que de passer cette journĂ©e avec toi est de savoir que je pourrai tout recommencer demain avec toi. Passe une bonne nuit. J'aimerais ĂȘtre ton oreiller pour pouvoir me reposer contre ta joue toute la nuit. Je vais devoir me contenter de ce texte de bonne nuit et de la promesse d’entendre ta voix demain. Je t'aime. Tout le monde dit qu'il aimerait pouvoir dormir comme un bĂ©bĂ©. Je ne. Depuis que je t'ai rencontrĂ©, je n’ai jamais mieux dormi. Savoir que tu es mon petit ami m'apporte un tel bonheur et une telle paix. Que ton sommeil soit aussi reposant. Je n'ai mĂȘme plus besoin de rĂȘver. Mes rĂȘves se sont rĂ©alisĂ©s le jour oĂč je t'ai vue. Maintenant, je ne dors que pour faire passer les heures jusqu'Ă  ce que nous puissions ĂȘtre Ă  nouveau ensemble. Toujours et pour toujours, bĂ©bĂ©. Quand tu souhaites une Ă©toile, j'espĂšre que tu sais Ă  quel point tu es aimĂ©. Car il n'y a jamais eu d'amour aussi vrai que celui qui s'est Ă©panoui entre moi et toi. Bonne nuit mon amour. Quand j'ai du mal Ă  m'endormir, je compte toutes les raisons pour lesquelles je t'aime, pas les moutons. Un, deux, trois, quatre, je t'aimerai toujours plus. Maintenant je me couche pour dormir, je t'aime de la tĂȘte aux pieds. Si je devais mourir avant de me lever, peux-tu toujours savoir que j'ai eu la chance de t'avoir comme mec. Pour moi, la seule vĂ©ritĂ© dans la vie, c'est toi et ton amour. Quand je me rĂ©veille tous les matins, tout ce que je veux, c'est que tu recommences une nouvelle journĂ©e. Bonne nuit! Mets tes soucis de cĂŽtĂ© et laisses ton corps ressentir la douceur de ton lit et la chaleur de ta couverture. Puisses-tu avoir un sommeil paisible ce soir! Bonne nuit chĂ©rie. Demain, tu va passer une excellente journĂ©e. Assures-toi simplement que ton corps est prĂȘt Ă  relever les dĂ©fis de demain. Bonne nuit mon amour! Le son de ta respiration est la berceuse la plus douce du monde. Puisses-tu avoir un sommeil doux avec beaucoup de rĂȘves romantiques de nous. Bonne nuit! Des nuits comme celle-ci sont des bĂ©nĂ©dictions de Dieu. Ne perds pas cette bĂ©nĂ©diction en restant Ă©veillĂ©. Bonne nuit Ă  toi. Dors bien ce soir! Un nouveau matin t'attend. Dors bien. Parce que le nouveau jour veut que tu sois en forme et chargĂ©. Bonne nuit! Tu as tant de raisons de remercier Dieu, mais d'abord, remercie-le pour une nuit aussi paisible comme celle-ci. Quelle merveilleuse nuit pour bien dormir. Bonne nuit! Chaque instant de ces longues nuits est un moment pour ĂȘtre reconnaissant Ă  Dieu de t'avoir. Je pense Ă  toi et tu me manques beaucoup. Bonne nuit mon amour! La belle lune qui brille sur ma tĂȘte me rappelle un beau visage. Un visage qui peut effacer tous les souvenirs douloureux de ma vie. Je te souhaite une bonne nuit avec un sommeil serrĂ©. Mes rĂȘves sont si pleins de toi. Je souhaite que tes rĂȘves ce soir soient si pleins de moi. J'ai hĂąte de te rencontrer et de t'embrasser. Bonne nuit! Un million d'Ă©toiles ont illuminĂ© le ciel nocturne tout comme tu as illuminĂ© toute ma vie. Mes journĂ©es commencent avec toi le matin et se terminent avec toi le soir! Bonne nuit! A lire aussi- Les plus beaux messages de bonne nuit- Bonjour mon amour messages et SMS- Messages d'amour romantiques 2 min de lecture Cette jeune fille raconte sa premiĂšre fois. Elle se confie Ă  Girls. Ma premiĂšre fois, un peu spĂ©ciale CrĂ©dit Istock Coucou les filles !Alors voilĂ , j'ai dĂ©cidĂ© de partager avec vous l'histoire de ma premiĂšre fois puisque c'est une premiĂšre fois spĂ©ciale. J'ai rencontrĂ© mon partenaire sur Tinder. On s'est parlĂ© et on a Ă©changĂ© des snaps, mais on n'avait pas forcĂ©ment appris grand chose l'un de l'autre. À vrai dire, sur mon profil il est indiquĂ© que j'ai 18 ans mais j'en ai que 17. Je ne lui ai pas prĂ©cisĂ©, mais ça lui Ă©tait Ă©gal. À un moment de notre conversation, il m'a proposĂ© de coucher avec lui. J'ai dit non, Ă©tant donnĂ© mon inexpĂ©rience et le fait qu'on se connaisse Ă  peine. Quelques jours plus tard, il ne me parlait plus trop alors je lui ai envoyĂ© un message prĂ©tendant ĂȘtre d'accord pour coucher avec lui. Sans pour autant en avoir envie. Mais je voulais en savoir plus sur lui, et le seul moyen pour qu'il accepte de me voir Ă©tait de prĂ©tendre vouloir coucher avec lui. Un peu bizarre oui comme technique...Donc ensuite il m'a demandĂ© ce que je voulais faire, je lui ai expliquĂ©, et Ă  ce moment lĂ  j'ai compris que j'allais trop loin et que j'allais donc vraiment devoir le faire. Et j'en avais trĂšs envie. Il reprĂ©sentait tout ce que j'aimais chez les "hommes", mis Ă  part le fait qu'il ne voulait pas de relation sĂ©rieuse. Alors on s'est donnĂ© rendez-vous Ă  un endroit, et on a fait quelques choses. Le fait d'ĂȘtre cachĂ© dans la nuit faisait augmenter le dĂ©sir. AprĂšs on est allĂ© chez lui. Dans le feu de l'action je ne me rendais plus trop compte de ce que je faisais. Mais ça me plaisait. J'ai eu trĂšs mal. VoilĂ  pourquoi je souhaitais avoir une expĂ©rience avec quelqu'un de pas important pour que le vrai moment avec la personne que j'aime soit vraiment parfait. D'ailleurs il m'a dit celui qui passera aprĂšs aura de la chance, ça sera dĂ©jĂ  fait. Et il avait raison. Ensuite quand on a fini, il est parti chez des potes, parce qu'il ne voulait pas me dĂ©ranger plus longtemps vu que j'avais cours le lendemain matin. C'est la seule chose que je regrette. Le fait qu'il soit parti juste aprĂšs. Mais je savais Ă  quoi m'attendre en tout cas, je savais qu'il n'en avait rien Ă  faire de moi. Je n'Ă©tais mĂȘme pas le genre de fille qui lui plaisait. Mais on a pris du plaisir tous les deux. C'est tout ce qui compte. La premiĂšre fois devrait ĂȘtre un moment important que l'on passe avec la personne qu'on aime. Mais pour moi elle a quand mĂȘme Ă©tĂ© importante, d'une maniĂšre ou d'une autre. Je regrette seulement le fait qu'il soit parti trop vite. On a quand mĂȘme prĂ©vu de se revoir par la suite... L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. 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