Quelleest la citation la plus célèbre sur « cadeau » ? La citation la plus célèbre sur « cadeau » est : « Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle le présent.» (Personnage inconnu dans Kung Fu Panda). Quelle est la citation la plus courte sur « cadeau » ? La citation la plus courte sur « cadeau » est : « Le cheval
Hier est derrière, demain est un mystère et aujourd’hui est un cadeau. C’est pour cela qu’on l’appelle le présent" Kung Fu Panda
Notresavoir faire. Découvrez ce Magnifique sticker Texte Citation : Hier est derrière, demain est mystère. le présent. Matière : Vinyl haut de gamme spécial décoration, teinté et découpé dans la masse. Sans fond ni contour. S'enlève
Unrayon de soleil se cache derrière chaque nuage Fais comme l'oiseau Petit à petit l'oiseau fait son nid. Après l’obscurité vient la lumière Après la pluie, le beau temps. Dans chaque situation, même la plus difficile, il y a une petite lumière A tout malheur, bonheur est bon. Que la situation soit bonne ou mauvaise, elle va changer « Hier est l'histoire Demain est le mystère
Jem'appelle Camille, J'ai 15 ans et demi (bientôt 16 !!!), je suis née le 16 décembre 1992 à 15h 05 dans l'hopital de Morlaix, j'habite désormais à plourin les morlaix. Je suis lycéenne dans le lycée tristan corbière a Morlaix et je passe en 1ere S option SVT ! Je joue au basket au Morlaix-St-Martin-Basket en équipe cadette.
Hierest derrière, demain est un mystère, mais aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle présent. juin 6, 2011 Frédérick Jézégou . Hier est derrière, demain est un mystère, mais aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle présent. Proverbe Chinois . Le Dico des citations. ← Citation du 06.06.2011; L’amour permet d’accepter et de
MPabcB. Hier est derrière, demain est un mystère, mais aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle présent. Proverbe ChinoisLe Dico des citations
Un mystère plane sur la Croisette. Mais qui a dérobé, dans la nuit de samedi à dimanche, le bâtonnet de glace doré de deux mètres de long et de 20 kg disposé sur la plage Magnum ? Et surtout, pourquoi ? L'affaire, révélée par le quotidien "Nice Matin", n'est toujours pas résolue, malgré la récompense et les glaces offertes à qui rapportera l'objet publicitaire. Mystère mystère, mais on a peut-être notre petite idée... Le capital finance les films qui le dénoncent »Dans le même "Nice Matin", une interview du cinéaste Robert Guédiguian pointe les "très fortes contradictions" du Festival de Cannes. "Ken Loach, rappelle-t-il, a présenté ici quatorze de ses films, face aux smokings et aux yachts. Et il a eu deux fois la Palme. [...] Le capital finance les films qui le dénoncent, c'est l'un de ses paradoxes, constate-t-il. Ils peuvent le dénoncer à condition... qu'ils lui rapportent de l'argent", conclut Robert Guédiguian, qui sait de quoi il parle, lui qui depuis "Dernier été" en 1981, a fait plus qu'à son tour le bonheur du festivalier cannois. Leonardo Di Caprio, infatigable pèlerin d’écologieMais Cannes n'est pas seulement ce lieu où on pleure en smoking et robe de soirée sur les malheurs des prolétaires, avant de noyer son chagrin dans la première coupe de champagne venue. Elle est aussi l'endroit où on conscientise les populations consuméristes sur les risques qu'elles font courir à la planète. Cette année, c'était hier soir, on a ainsi pu voir en séance spéciale un documentaire, "Ice on Fire", qui pose la question suivante, pour reprendre son synopsis "allons-nous laisser le changement climatique détruire la civilisation ou allons-nous utiliser des technologies capables de l'inverser ?" Pour poser cette question cruciale, un narrateur, et pas des moindres Leonardo Di Caprio, présent également, ça tombe bien, ces jours-ci, pour promouvoir le nouveau film de Quentin Tarantino. Infatigable pèlerin de la cause écologiste que Leonardo Di Caprio, lui qui il y a 11 ans avait déjà présenté ici-même "La 11e Heure", le film qu'il avait produit et co-écrit, et qui avait fait beaucoup pour entamer la prise de conscience mondiale des périls écologiques qui nous menacent. tonnes de déchets supplémentairesMais comme on est à Cannes, terre de contrastes et d'infinis paradoxes, tout cela se fait au prix d'un bilan carbone et d'un impact environnemental des plus désastreux. "Il y a sans doute énormément de progrès à faire sur l'organisation du festival pour la rendre plus écologique", euphémisait le cinéaste Cyril Dion, l'auteur avec Mélanie Laurent du documentaire à succès "Demain", venu vendredi à Cannes appeler le monde du cinéma à agir face à la crise environnementale. Et de fait, détaille une dépêche de l'AFP, avec ses kilos de nourriture jetés à force d'anticiper les désirs des stars, ses yachts énergivores qui font fonctionner leurs moteurs toute la journée pour avoir de l'électricité, ses atterrissages incessants de jets sur le petit aéroport de Cannes, 54 atterrissages et décollages par jour, qui inondent de kérosène les jardins alentours, ses berlines transportant des stars sur quelques mètres, et laissant tourner le moteur quand elles sont immobilisées sur la Croisette, le bilan est lourd. Sans parler des innombrables prospectus en papier glacé distribués aux festivaliers, qui s'envolent parfois dans la mer, où ils retrouveront les particules fines laissés par les feux d'artifice. Les associations écologistes dénoncent un immense "gâchis", avec ces tonnes de déchets supplémentaires produits par le festival, comme on l'a mesuré en 2015. Si Leonardo vidangeait son bateau dans la baie de Cannes, il prendrait un PV comme les autres »Le maire de Cannes, David Lisnard, se veut rassurant, rappelant que le tapis rouge, changé trois à quatre fois par jour, est en matière recyclée, et que la mer est ratissée après chaque feu d'artifice. Quant à Leonardo Di Caprio, grand adepte des yachts, et dont on suspecte qu'il n'a pas pris le train pour venir à Cannes, l'édile local assure que s'il "vidangeait son bateau dans la baie de Cannes, il prendrait un PV comme les autres." On ira même plus loin il n'est pas impossible que le fameux bâtonnet de glace géant mystérieusement dérobé se trouve en fait sur le yacht de la star, dont on ne doute pas qu'il passe ses nuits à nettoyer les plages de la Croisette des déchets qui les jonchent.
PNL - Capture d'écran YouTube - PNLDepuis leurs débuts, Ademo et réalisent l'essentiel de leur promotion sur les réseaux sociaux et fuient la presse, faisant toujours monter l'intérêt du l'événement musical de ce vendredi la sortie officielle de Deux frères, le nouvel album de PNL. Le duo de rappeurs dévoile un nouvel opus très attendu... malgré une fuite sur internet les fans ont découvert leurs 18 nouveaux morceaux mercredi à cause d'un leak sur le web. Deux frères s'annonce déjà comme un succès. Grâce au triomphe de leurs précédents albums Dans la légende avait été certifié disque de diamant, au carton du single Au DD... mais aussi au mystère dont s'entourent Ademo et ces deux frères originaires de fans au suppliceDepuis des semaines, PNL fait monter la sauce autour de l'album avec une promotion au compte-gouttes, faite essentiellement de messages cryptiques sur les réseaux sociaux. Le 7 mars, avec seulement deux mots "Ça arrive" ils ont rétabli le contact avec leurs abonnés pour annoncer leur retour. Le 22, au terme d'un live long de 20 heures, ils ont finalement dévoilé le clip de Au DD... ainsi que la date de sortie de l' d'attendre, des fans ont exprimé leur colère et menacé de quitter le live. Jusqu'à ce qu'apparaisse soudainement à l'écran "Vous êtes sûrs?". PNL ou l'art de tenir en du silence... et du buzzRéputés pour leurs clips léchés, Ademo et ont vu encore plus grand pour Au DD, s'offrant le luxe de tourner des séquences spectaculaires en haut de la Tour Eiffel à l'aide de drones. En a résulté un buzz énorme et persistant, qui se traduit par plus de 35 millions de vues et des records d'écoute sur les plateformes de habileté communicationnelle ne date pas d'hier. PNL a toujours observé un silence médiatique payant, réussissant à captiver un public fidèle sans prendre la parole."Ils ne l'ont d'ailleurs jamais fait", rappelle Laurent Bouneau, le directeur des programmes de la radio Skyrock, qui avait vu en 2015 un singe débarquer à leur place dans une édition de l'émission phare de la station, Planète Rap. La revue américaine The Fader a quant à elle approché les deux frères en 2016... pour ne leur soutirer que des banalités."D'autres comme Prince ou Daft Punk ont eu la même stratégie. Mais aucun n'a été au bout de cette démarche qui consiste à laisser le public dans un vide communicatif comme le fait PNL", décrypte le journaliste Olivier Cachin. "Ce silence absolu fonctionne car public et critiques projettent ce qu'ils veulent dessus.""Ils se révèlent finalement beaucoup plus dans leurs morceaux que d’autres le feraient dans une interview, même intime", ajoute-t-il auprès de BFMTV. "C’est peut-être aussi pour ça qu’ils ne veulent pas donner une interview. Je pense qu’ils disent tellement, en tout cas dans cet album, que ce n’est pas la peine d’en rajouter en leur tendant le micro.""Leurs cerveaux restent focalisés sur l'artistique"Une forme d'omerta entoure le duo. "Ils ont fait signer des clauses à ceux qui ont travaillé sur leur clip. Rien n'a fuité", affirme Olivier Cachin. Restent, donc, les paroles des chansons pour tenter de percer le mystère PNL."On y entend le mal-être qu'ils éprouvent pour avoir dû vendre de la drogue afin de nourrir la famille, 'Je mens quand je dis ça va', dans la chanson Oh lala, témoigne en outre d'un réel spleen", décrypte le journaliste, soulignant que "dans Au DD ils évoquent leurs origines corse et arabe".Ainsi, Ademo et s'effacent derrière leur oeuvre, pour mieux garder le contrôle total sur leurs projets."Leur système de fonctionnement est artisanal. Comme tous les artistes qui s'autoproduisent, ils évoluent avec un encadrement restreint. Leurs cerveaux restent focalisés sur l'artistique. Ils ont des relais chargés d'amplifier tout ça sur les réseaux sociaux", détaille Louis Hallonet, directeur du pôle musiques actuelles au Bureau Export, qui soutient le développement des artistes français à l'étranger. Quant à la diffusion, elle est assurée par Musicast, label propriété de Believe, leader mondial de la distribution le monde? PNL, qui n'avait pu jouer en 2017 au méga festival de Coachella, en Californie, faute de visa américain, "ambitionne d'ailleurs de conquérir le monde", selon Laurent Bouneau."Ils nous ont demandé qui on recommanderait pour assurer la promo radio et presse de leur prochain album en Angleterre et en Allemagne", révèle Louis Hallonet. "Leur plus belle stratégie d'export c'est le clip d'Au DD. Ils rappent sur la Tour Eiffel, symbole français très fort qu'ils affichent au reste du monde".PNL dérogera-t-il à sa règle du silence? Ils n'en ont, pour l'instant, pas eu besoin pour se faire un chemin dans les classements internationaux. Quelques jours après sa sortie, Au DD était premier du top mondial sur Deezer. Et cette semaine, il sont devenus le premier groupe de rap français à avoir intégré le Top 10 mondial du Billboard Charts.
Le fantasme du moment Kit Harington, ou John Snow. Tu n'es pas mort, non, impossible. Le film du moment 10 cloverfield lane. On oublie les 15 dernières minutes, car les 1h20 de huis clos sont excellentes ! Et un John Goodman formidable ! La série du moment Trapped. Une série islandaise et allemande. Un final assez bluffant. Une atmosphère à la Millenium. Le bouquin du moment Aux portes de l'éternité, de Ken Follett, mon chouchou. Dernier tome de sa saga sur le siècle. On redécouvre des personnages pris dans les crises historiques construction du mur de Berlin, guerre froide, ségrégation raciale aux US. C'est prenant, intelligent, humain. Comme d'hab avec les bouquins de Follett. Le lieu du moment Une soirée jeu entre amis. Ici Dixit génial.
Décidément, la réputation d'opacité du système politique algérien n'est pas usurpée. Non seulement les Algériens vont élire demain à la présidence un candidat invisible - certes pour des raisons de santé -, mais ils vivent aussi depuis l'indépendance sous la tutelle pesante de services de renseignements dont ils ne connaissent pas le responsable, ignorent tout, y compris le visage. C'était vrai hier de Kasdi Merbah, le puissant patron de la sécurité militaire de Houari Boumédiène que la population a découvert dans les années quatre-vingt, quand il est devenu ministre. C'est vrai aujourd'hui du général Mohamed Mediène, dit Toufik, qui dirige, depuis septembre 1990, le Département du renseignement et de la sécurité DRS, successeur de la sécurité militaire. Le DRS a pendant longtemps constitué, derrière le paravent d'un gouvernement civil, la réalité du pouvoir opacité du régime algérien n'est pas tant le fait des hommes qui le dirigent que du "système" mis en place par Houari Boumédiène à l'indépendance, voire avant, dans les maquis. "Les hommes passent, les rouages demeurent", répétait Boumédiène, le deuxième chef d'État du pays. D'où cette permanence dans l'opacité de la décision politique qui est toujours prise de manière collégiale au sein de l'institution militaire armée et services lorsqu'il s'agit de questions vitales. Ce mode de fonctionnement déroute les observateurs incapables de répondre à la question qui dirige l'Algérie ? À ce propos, l'hebdomadaire Jeune Afrique rapportait, il y a peu, la question posée par Nicolas Sarkozy à un ministre algérien "Pourquoi votre pays est-il si opaque ?" "Parce que c'est justement ce qui fait notre force", lui aurait rétorqué le responsable. Un "éradicateur" pour venir à bout des islamistesAu sommet de ce mystérieux pouvoir algérien le général Mohamed Lamine Mediène, le patron des services de renseignements, le DRS. Il est à la fois l'homme le plus puissant et le moins connu du pays, celui dont le nom et celui de son service entretiennent tous les fantasmes. Il n'existerait qu'une ou deux anciennes photos de Toufik, qui semble entretenir un mystère qui accroît son aura. Il y a quelques années encore, les Algériens baissaient la voix quand ils citaient son nom. Que sait-on de lui ? Il est né en 1939, en petite Kabylie, dans la région de Sétif, et passe son enfance à Bologhine, un quartier excentré de la capitale. Jeune, pendant la guerre d'indépendance, il rejoint l'Armée de libération nationale et est l'un des quatre officiers de l'ALN encore en exercice. Après 1962, il ne quitte pas l'armée et fait partie de ce qu'on appelle en Algérie la promotion "tapis rouge" les militaires passés par l'école du KGB, les services de renseignements avenir est tracé. De retour en Algérie, il occupe différents postes au sein de la sécurité militaire chef d'antenne de la 2e région dont Chadli Bendjedid, le futur président, est le commandant en chef ; attaché militaire en Libye ; responsable de la sécurité à la présidence sous Chadli ; puis chef de l'important département de la sécurité de l'armée qui dépend des services de renseignements alors dirigés par le général Mohamed Betchine. En septembre 1990, Betchine quitte la direction de la sécurité militaire et Mohamed Mediène, nommé général, le remplace à titre transitoire. Vingt-quatre ans après, il est toujours le puissant patron des services de renseignements. La sécurité militaire a été rebaptisée Département du renseignement et de la sécurité DRS à l'arrivée de Mediène et rattachée directement à la présidence. Boumédiène qui se méfiait de la sécurité militaire les avait, à l'origine, mis sous son autorité pour les soustraire à l'état-major de l'armée et mieux les contrôler. En décembre 1991, lorsque le Front islamique du salut FIS est sur le point d'emporter les élections législatives, le général Mediène fait partie, avec un groupe de généraux, dont le chef d'état-major, le général Khaled Nezzar, des "éradicateurs" qui organisent le coup d'État. Le second tour des législatives est annulé, le président Chadli Benjedid renvoyé dans ses foyers, des dizaines de milliers d'islamistes sont arrêtés et un haut comité d'État, présidence collégiale nommée par les militaires, mis en place. C'est un habillage derrière lequel se cachent les "éradicateurs". Ils vont tirer les ficelles du pouvoir pendant toute la sanglante guerre civile à laquelle Abdelaziz Bouteflika met fin après son élection à la présidentielle, en 1999. Les militaires lui ont demandé de se présenter et de devenir le premier président civil du pays. Un animal à sang froidPendant toutes ces années, Toufik a transformé le DRS en un véritable État dans l'État. Les services de renseignements ont pris la tête de la répression des islamistes pendant la "décennie noire", les années quatre-vingt-dix. Ils infiltrent et manipulent les groupes terroristes, s'opposent à ceux du pouvoir ou de l'opposition qui veulent négocier avec le Front islamique du salut, contrôlent les médias, placent leurs hommes dans les entreprises, les administrations, les partis politiques, les associations.... On estime que le DRS compte quelque 100 000 général Mediène dispose de réseaux dans tous les milieux et sur l'ensemble du pays. Passionné de football et amateur de cigares, gros travailleur, parlant peu, fuyant les mondanités, il a la réputation d'être un calme introverti, un animal à sang froid apprécié de collaborateurs qui lui sont fidèles. C'est un homme trop puissant pour ne pas entretenir des rapports compliqués avec Abdelaziz Bouteflika, chef d'État impérieux qui entend bien être le seul responsable de la décision présidentielle. Pour le DRS, le pouvoir du premier président civil doit rester sous le contrôle de l'institution militaire et ne pas dépasser les limites d'El Mouradia, le palais présidentiel. Dès son élection, en 1999, Abdelaziz Bouteflika tente, à plusieurs reprises, de renvoyer l'armée dans ses casernes et de lui imposer la tutelle du pouvoir politique. En 2004, lorsque le chef d'état-major s'oppose presque publiquement à sa candidature et soutient son rival, Ali Benflis déjà, Bouteflika obtient le départ du chef d'état-major, le général Mohamed Lamari, qui est remplacé par un homme sûr, le général Mohamed Gaïd Salah, encore en place. Reste le DRS. Le général Mediène garde toutes les apparences d'un officier loyal à l'institution présidentielle. La présidence va tenter de l'évincer. En vain. Sous le couvert de la lutte contre la corruption, lors de leurs enquêtes, les agents des services visent des proches de l'entourage du chef de l'État, comme l'ancien patron de la Sonatrach, Chekib Khellil. Certains responsables sont envoyés en prison. Mais Abdelaziz Bouteflika et Toufik se tiennent "par la barbichette" et trouvent toujours des compromis. Ils ne sont rien l'un sans l'autre. Le patron du DRS soutient la réélection d'Abdelaziz Bouteflika en 2004, puis en 2009, après avoir appuyé, en 2008, la révision de la Constitution qui limitait le nombre des mandats présidentiels à deux. Qui partira le premier ?Ces derniers mois, le général Mediène ne semblait pas souhaiter que le président malade et très diminué physiquement postule à un quatrième mandat. À partir de l'été dernier, la querelle à fleurets mouchetés entre le DRS et l'état-major pro-Bouteflika, ce qui n'est pas le cas de toute l'armée s'exacerbe. Celui-ci rend le DRS responsable du fiasco de l'attaque de la base pétrolière près d'In Amenas, dans le Grand Sud algérien, par des islamistes en février 2013. Cette prise d'otages a entraîné la mort de plusieurs dizaines de salariés civils. Le DRS est accusé de ne pas avoir anticipé les mouvements des groupes terroristes. Le chef d'état-major, le général Mohamed Gaïd Salah, entend que le DRS s'occupe moins de politique et se cantonne à sa mission de renseignements pour assurer la sécurité du pays. Le président joue de la rivalité entre ces deux institutions qu'il entend contrôler. En septembre, l'organisation des services de renseignements est modifiée. Certaines directions passent sous le contrôle de l'état-major. Le débat s'envenime en janvier lorsque le président Bouteflika est sur le point d'annoncer sa candidature à un quatrième mandat. Le parti FLN, pro-Bouteflika, affronte directement le DRS. Du jamais-vu. Les Algériens s'inquiètent de ces règlements de comptes mis sur la place publique, ce qui n'est pas dans les habitudes du pays. En février, une réunion des officiers supérieurs décide la mise à la retraite de généraux du DRS. Toufik voit partir une partie de sa garde rapprochée. Puis tout rentre dans l'ordre. Que se passera-t-il demain entre les trois hommes forts du pouvoir algérien ? Tous trois appartiennent à la même génération, ce sont des septuagénaires qui vont passer la main à plus ou moins longue échéance. Abdelaziz Bouteflika va être réélu. Les rumeurs algéroises parlent d'un éventuel départ du général Gaïd Salah, mais il n'entend pas partir seul. Qui partira le premier ? Qui les remplacera ? Les Algériens veulent savoir si le changement des hommes se soldera par un changement du "système". Ils n'y croient guère. "Les hommes passent, les rouages demeurent...", répétait Boumédiène.
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